J’ai d’abord essayé (c’est difficile !) de ne pas tout mélanger, de garder une position ‘juste’ : comme chacun, je suis citoyen (français, mais aussi européen), et je suis chrétien, c’est-à-dire lecteur d’Evangile, comme aiment à se définir mes amis protestants.
Dans leur vie politique, il me semble que les chrétiens ne disposent guère de plus de ressources que les autres. J’ai toujours le souci de me rappeler que mon regard politique, et les analyses que je dois me risquer à faire, sont orientés par une foule de facteurs qui n’ont souvent pas grand-chose à voir avec ma foi : milieu social d’origine, formations, privilèges reçus, etc.. Et pourtant je sais bien qu’en deçà de mes convictions et de mes choix concrets, une inspiration tenace – parfois trahie, hélas ! – me vient de l’Évangile. Mes convictions politiques résultent ainsi de mon double regard. Tel défi politique me fait entendre tel appel évangélique, alors même que j’en saisis mieux les enjeux avec les yeux de ma foi… Téléchargez la Lettre pour lire le texte intégral
LA LETTRE DE SAINT-JACQUES N°169
Les yeux de ma foi, par le fr. Bernard QUELQUEJEU, o.p.