Archives par mot-clé : Adriano OLIVA

« Cette mélodie m’a frappé l’oreille »

24ème dimanche du Temps ordinaire, Année B, 12 septembre 2021
Lectures : Is 50,5-9a ; Ps 114 ; Jc 2,14-18
Évangile selon saint Marc 8,27-35

Homélie du frère Adriano Oliva

« Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. »
Que signifie cette ouverture de l’oreille qui fait que le prophète se laisse accuser et outrager pour le Seigneur ? Dans cet acte de Dieu, il s’est passé plus que la guérison de la surdité du prophète… Lire la suite >>>

« Les brebis de mon pâturage »

16ème dimanche du Temps ordinaire, Année B, 18 juillet 2021
Lectures : Jr 23,1-6 ; Ps 22 ; Ep 2,13-18
Évangile selon saint Marc 6,30-34

Homélie du frère Adriano Oliva

Il n’est pas difficile d’imaginer « les brebis de mon pâturage », comme dit le Seigneur à Jérémie, dispersées dans un décor de montagnes arides, avec peu d’espaces verts où ce troupeau a été dispersé : brebis abandonnées à elles-mêmes, aux dangers d’animaux sauvages et de terrains hostiles, à la faim et à la soif. Ce décor est aussi celui de la Galilée… Lire la suite >>>

« Les mauvais comme les bons »

28ème dimanche du temps ordinaire, Année A, 11 octobre 2020
Lectures : Isaïe 25,6-10a ; Psaume 12 ; Philippiens 4,12-14.19-20
Évangile selon saint Matthieu 22,1-14

Homélie du frère Adriano Oliva

Dans le Psaume 22, nous avons chanté : « [Seigneur,] Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. »
Ces gestes, attribués à Dieu, sont les gestes de l’amitié, qui dans l’ancien Moyen Orient comme dans les pays de la Méditerranée – pensez à Homère – étaient réservés à l’accueil de l’étranger, du voyageur pour qu’il se sente membre de la famille de l’hôte qui le reçoit et qui se met lui-même pour cela à son service. C’est ainsi, en amis, que le Seigneur nous accueille au banquet de l’Eucharistie, où il se fait lui-même notre nourriture… Lire la suite >>>

« Avez-vous compris tout cela ? »

17ème dimanche du temps ordinaire, Année A, 26 juillet 2020
Lectures : 1 Rois 3,5.7-12 ; Psaume 118 ; Romains 8,28-30
Évangile selon saint Matthieu 13,44-52

Homélie du frère Adriano Oliva

« Avez-vous compris tout cela ? Ils lui répondent oui. Jésus ajouta : C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. » Frères et sœurs, pour interpréter cette dernière phrase de l’évangile, un peu elliptique, je vous propose de vous référer au psaume que nous venons de chanter… Lire la suite >>>

« Miséricorde »

2ème dimanche de Pâques, Dimanche de la divine miséricorde, 19 avril 2020
Lectures : Actes des Apôtres 2,42-7 ; Psaume 117 ; 1 Pierre 1,3-9
Évangile selon saint Jean 20,26-29

Homélie du frère Adriano Oliva

Miséricorde, dans nos langues, signifie un cœur triste (miser), affligé par la misère, la détresse, la souffrance d’autrui, que l’on ressent comme siennes. Et ce cœur ne s’arrête pas à l’émotion, mais il met en mouvement la personne pour alléger la souffrance d’autrui… Lire la suite >>>

« Le Seigneur … n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants »

32ème dimanche du temps ordinaire, année C, 10 novembre 2019
Lectures : II Livre des Martyrs d’Israël 7,1-2.9-14 ; Psaume 16 ; II Thessaloniciens 2,16-3,5
Évangile selon saint Luc 20,27-38

Homélie du frère Adriano Oliva

« Le Seigneur … n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous vivent pour lui. »
Dans quel contexte Jésus nous instruit-il à propos de la résurrection et pourquoi le fait il de cette manière ?… Lire la suite >>>

« L’amour des disciples »

Saint jour de Pâques, Année C, 21 avril 2019
Lectures : Actes 10, 34a.37-43 ; Psaume 117 ; Col 3, 1-4 ;
Évangile selon saint Jean 20, 1-9
Homélie du frère Adriano Oliva

« Le premier jour de la semaine. » Ce début du récit de la résurrection est déterminant pour l’ensemble : Jean, pour dire « premier – jour », s’écarte des autres évangélistes et il reprend l’adjectif qui, au début du livre de la Genèse, désigne le « premier » jour de la Création. Par cette double référence, Jean nous dit tout de suite que la résurrection est une nouvelle création, c’est le Jour que le Seigneur Jésus Christ a fait pour nous, le Jour de Dieu, qui ne connaît ni matin, ni soir, et dans lequel nous sommes appelé à entrer et à demeurer… Lire la suite >>>